Le Gras Alimentaire

Avons-nous besoin de gras dans notre alimentation ?

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Au commencement, Adam et Ève avaient à leur portée une grande variété de fruits, de graines, de noix, de semences, de haricots et de légumes qu’ils pouvaient consommer (Ge. 1.29 ; 3.18). Leur régime comprenait des plantes plutôt que des graisses d’origine animale. Quand les humains purent consommer des animaux, le gras animal (et le sang) était exclus (Ge. 9.3, 4; Le. 3.17 ; 7.22-27 ; Actes 15.28, 29). En contraste, lorsque Dieu envoya de la manne, les galettes dont on en faisait, avaient le goût d’huile fraîche (No. 11.8) qui ressemblait à celui de gâteaux à l’huile (No. 11.8). Dieu bénit les fruits de la terre, y compris l’huile et promit un *bon pays+ où son peuple ne manquerait de rien. (De. 7.12-15 ; 8.7-10 ; 11.13-15 ; 14.22, 23) Par la suite, quand la famine s’abattit sur le pays et qu’Élie et la femme hospitalière et son fils manquèrent de nourriture, Dieu pourvut à leur besoin en leur procurant de la farine et *une provision d’huile+ qui ne cessa que lorsque la pluie réapparut. (1 Rois 17.16)

Le gras est tout aussi nécessaire dans le régime alimentaire aujourd’hui, comme source d’acides gras essentiels contribuant à l’absorption des vitamines liposolubles tout en donnant au repas du goût et au consommateur une sensation de rassasiement. Le gras d’origine végétale est une source d’énergie concentrée nécessaire à ceux qui consomment un régime végétarien riche en fibres et à ceux qui font beaucoup d’exercices physiques.

Avons-nous besoin de gras spécifiques dans notre régime ?

Il y a deux familles d’acides gras essentiels : oméga 3 et oméga 6. Ceux-ci doivent être consommés car le corps ne peut pas les fabriquer. La proportion de ces deux acides gras essentiels est répartie avec équilibre dans la plupart des végétaux. Lorsque des huiles concentrées et des gras d’origine animale sont consommés, l’équilibre risque d’être perturbé entraînant des effets négatifs sur la santé. Les scientifiques mondiaux recommandent une plus grande consommation d’acides gras oméga 3 à mesure que la consommation totale de matières grasses augmente. Dans le régime végétarien, la consommation de petites quantités de noix, de graines de lin moulues et d’huile *Canola+ permet de satisfaire ce besoin. La quantité maximale d’acides gras oméga 3 à consommer n’a pas été déterminée.

Quelle quantité de gras devrait-on consommé ?

Pour atteindre une santé maximale, on doit éviter les extrêmes en consommant trop de gras ou en en consommant insuffisamment. Le régime alimentaire occidental typique contient trop de gras, ce qui contribue aux principaux problèmes de santé, par exemple : maladie coronaire, cancer, attaque, diabète, hypertension et obésité. Insuffisamment de gras risque d’entraîner un manque de calories, une peau sèche, une moins grande résistance aux maladies, des menstrues irrégulières ou inexistantes, un affaiblissement musculaire, un cholestérol LPBD plus élevé et une croissance retardée chez les jeunes enfants.

De nombreux végétariens consommant des oeufs et des produits laitiers, assimilent également trop de gras. Il vaut mieux des gras d’origine végétale plutôt que des gras provenant de produits laitiers entiers et les jaunes d’oeuf qui sont riches en gras saturés et en cholestérol.

Des recherches scientifiques démontrent qu’un régime très restreint en gras, risque de ne pas pourvoir aux besoins d’une nutrition adéquate pour les adultes. Considérant les connaissances acquises jusqu’à présent, le U.S. National Academy of Sciences, l’American Heart Association et le National Cancer Institute recommandent une consommation de gras de moins de 30 pour cent de la totalité des calories quotidiennes.

Combien de gras faut-il aux bébés et aux enfants en bas âge ?

Il faut aussi remarquer que les très jeunes enfants nécessitent un régime bien équilibré comportant un pourcentage de gras plus élevé de la totalité des calories, que les adultes. Cela est particulièrement important pour les enfants végétariens. Le lait maternel demeure être l’aliment idéal des nouveaux-nés car ceux-ci et les enfants en bas âge ont besoin d’une certaine quantité de calories en provenance de matières grasses pour permettre une croissance optimale.

Quelles lignes directrices recommande-t-on aux adultes ?

1. Une consommation totale de gras devrait se situer entre 20 et 30 pour cent de la totalité des calories ; moins de 10 pour cent de gras saturé, moins de 10 pour cent de gras poly-saturé et le reste sous forme de gras mono-insaturé.
Exemple de sources de gras :
Gras saturé : beurre, fromages de lait entier, lait entier, crème, crème aigre, etc, le lard également ainsi que le suif.
Gras poly-insaturé : noix, graines de tournesol, la plupart des huiles végétales (telles que l’huile de maïs et de soja), et la plupart des semences.
Gras mono-insaturé : olives, la plupart des noix, avocats, l’huile d’olive et <Canola>.
Souvenez-vous que tous les aliments riches en gras ont aussi beaucoup de calories. Lorsqu’on en consomme en excès, les aliments riches en gras risquent d’accroître la consommation quotidienne totale de gras à des taux surpassant les niveaux recommandés.

2. Utilisez des quantités limitées de gras visibles et d’huile, comme ceux utilisés dans les plats frits, la mayonnaise, la vinaigrette, les matières grasses et la margarine. Il ne vaut mieux pas remplacer la margarine par le beurre, ou éliminer complètement les huiles ou les matières grasses visibles dans le régime, pratique que la science, la Bible ou les écrits d’Ellen G. White ne soutiennent pas.

3. Les noix, le beurre de noix et les semences sont des aliments nourrissants qui ont prouvé leur capacité de diminuer le risque de crise cardiaque.

4. Si vous consommez des produits laitiers, choisissez des denrées moins riches en gras pour remplacer le beurre, le fromage au lait entier, le lait entier, et autres produits laitiers riches en gras. Cela contribuera à diminuer votre consommation de cholestérol et de gras saturé, à réduire votre risque d’obésité, de crises cardiaques et divers cancers. Ces restrictions ne s’appliquent pas aux enfants de moins de deux ans.

5. Apprenez à cuisiner sans oeufs, particulièrement sans jaunes d’oeufs. Cette habitude peut réduire votre risque de crise cardiaque. Le jaune d’oeuf, couramment consommé dans le régime américain, est la source la plus riche en cholestérol.

Déclaration – Résumé

Nous recommande un régime équilibré sans viande, ni poisson ou volaille, comprenant une grande consommation de graines intégrales, de légumes et de fruits, des pois cassés et haricots secs. Consommer des quantités généreuses de ces aliments est la pierre angulaire d’une bonne pratique alimentaire et réduit la consommation de gras tout en procurant des fibres, les vitamines et les sels minéraux essentiels.

Si vous suivez un régime uniquement basé sur une consommation d’aliments d’origine végétale sans y inclure des produits laitiers et des oeufs, consommez des aliments contenant une quantité adéquate de vitamine B12, vitamine D et calcium. Choisissez des aliments auxquels on a ajouté ces nutriments ou prenez des suppléments nutritionnels.

Une étude entreprise sur la santé des adventistes, fondée par le National Institutes of Health, démontre qu’un régime végétarien réduit les risques de crise cardiaque plus que n’importe quel autre régime. Un régime végétarien a aussi de fortes chances de réduire les risques de cancer à cause de la plus grande quantité de caroténoïdes (précurseurs de la vitamine A), que l’on trouve dans les légumes verts à feuilles et d’un jaune foncé. On trouve le plus de vitamine C, de fibres, et autres substances phytochimiques contribuant à protéger du cancer dans les crucifères (choux, brocoli, choux-fleur, choux frisé, navette, etc) .

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